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Dans une récente publication, Quel est le niveau de confiance dans votre équipe? nous abordions le sujet de la confiance dans une organisation d’après les recherches de Stephen M. R. Covey.

Nous poursuivons ici notre réflexion…

Une étude menée par l’organisation Great Place to Work, s’étalant sur une période de 30 ans, a révélé que les entreprises ayant une forte culture de la confiance sont deux fois plus performantes que leurs compétiteurs; que le roulement du personnel y est 50 % moins important et que les employé(e)s y sont plus engagé(e)s. Des résultats plutôt impressionnants!

Un climat de confiance

Les employé(e)s qui évoluent dans un milieu où le niveau de confiance est élevé s’accordent à dire

  • que leur gestionnaire est crédible (compétent(e), communicatif-ive, honnête);
  • qu’ils ou qu’elles sont traité(e)s avec respect en tant que personne et en tant que professionnel(le);
  • que leur milieu de travail est juste et équitable.

Les neurosciences à la rescousse!

Comment créer ou améliorer le climat de confiance au sein de votre équipe? Voyons ce que proposent les neurosciences.

1. La confiance mutuelle

Nous avons naturellement davantage confiance aux personnes qui nous font confiance. Ce sentiment se développe à travers la réciprocité. Pour atteindre les résultats espérés, le ou la gestionnaire doit fixer des objectifs précis et en assurer le suivi régulier. Un(e) leader adroit(e) témoignera de sa confiance aux membres de son équipe en leur accordant l’autonomie pour s’acquitter des tâches qu’il ou elle leur a confiées. À son tour, il ou elle pourrait gagner leur confiance s’il sait se remettre en question et admettre ses erreurs…

Accorder de l’autonomie, faire preuve d’humilité : des éléments gagnants pour développer la confiance!

2. La communication transparente

Pour assurer notre survie, notre cerveau a tendance à se méfier de ce qu’il ne connait pas. Le manque de transparence engendre donc de la méfiance et entraine le repli sur soi. Partager les informations (qui leur sont nécessaires) et parler des enjeux touchant l’organisation dénote de l’ouverture et une marque de confiance envers les membres de son équipe. La franchise est de rigueur, comme le souligne Covey.

Assurez-vous de transmettre des messages clairs qui ne laissent pas place à l’interprétation!

3. La célébration des succès

Question de survie toujours, notre cerveau accorde beaucoup plus d’importance à l’échec qu’au succès. Il garde l’échec en mémoire pour nous éviter de le reproduire. Cependant, cette tendance s’atténue lorsque nous sommes en groupe. Reconnaitre et célébrer les succès en groupe est un moyen efficace de valoriser les comportements positifs et d’encourager un sentiment de cohésion. Après tout, la cohésion et la confiance ne vont-elles pas de pair?

La reconnaissance des succès renforce la confiance au sein de l’équipe!

4. Le respect

Craindre de se faire rejeter par le groupe est une peur primaire de notre cerveau. Une personne devrait avoir la possibilité de s’affirmer entièrement et de le faire en toute confiance. Il importe donc que l’environnement de travail soit exempt de tout comportement qui pourrait porter atteinte à sa dignité. Le ou la gestionnaire doit faire preuve de bienveillance et de respect dans ses propos tout en portant son attention à leur impact sur les membres de son équipe.

Le respect de la dignité de l’individu est essentiel au développement de la confiance.

La culture de la confiance en entreprise? Ça porte fruit!

Marie-Josée Drouin, M.A. CRHA

COVEY, M.R. Stephen. (2008). Le pouvoir de la confiance. Éditions J’ai lu. 477 pages.www.greatplacetowork.ca/images/article/BusinessCase_DetailedReport_Final-1-2.pdf