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Être curieux ou curieuse, c’est humain… Qui n’a pas eu un jour l’envie irrépressible de connaitre les derniers potins concernant ses collègues ou ses patrons?
Le commérage, un peu… trop!
Nous savons tous que le commérage peut ruiner le climat de travail. Pourtant, certaines personnes ne peuvent s’empêcher de commérer ne se souciant guère de l’impact négatif de leurs propos. Voyons comment une commère justifierait son comportement.
Le désir de « faire partie de la gang » : Mon commérage me permet de créer des liens avec mes collègues et de m’intégrer au groupe. Après tout, je « parle » de ce que nous avons en commun! Les collègues!
Le sentiment de supériorité : J’aime tellement l’importance qu’on me donne – tour à tour, mes collègues viennent me poser des questions car je suis la seule à connaitre tous les petits secrets du bureau…
L’envie : Je fais souvent des commentaires blessants au sujet d’un(e) de mes collègues – on m’a même reproché de salir sa réputation! Entre vous et moi, je ne peux pas supporter son succès ni sa popularité… c’est trop injuste!
L’ennui : J’ai horreur de l’ennui, cette sensation de vide. Commérer? C’est une façon de me rendre intéressant(e) lorsque je n’ai rien à faire.
La colère et la frustration : Lors d’une formation, une conseillère en ressources humaines nous a rappelé l’importance de régler nos différends avec la personne concernée. Mais moi, quand je suis en colère contre un ou une collègue, je trouve qu’il est bien plus facile de le dénigrer que d’aller m’expliquer avec lui.

Le besoin de créer une alliance: Ma voisine de bureau me casse les pieds. Je n’ai que des propos négatifs à son égard mais certains de mes collègues me prêtent une oreille attentive. En fait, ceux‑ci m’approuvent quand je dis que je suis la « victime »… Ils disent même que ma voisine aurait intérêt à remettre ses comportements en question. Évidemment, il y a les autres… ceux qui préfèrent ma voisine…

Non mais quelle commère! Personne ne souhaiterait porter une telle étiquette! Cependant, il peut arriver que l’on cède de temps à autre à cette vilaine habitude qu’est le commérage. Voici quelques trucs pour l’éviter et, de ce fait, contribuer de façon positive au climat de travail :

  • Concentrez-vous sur votre travail. Lorsque vous êtes occupé(e), vous n’avez pas le temps de faire du commérage!
  • Entourez-vous de collègues centrés sur la tâche et qui n’ont pas tendance à commérer; les journées seront nettement plus agréables.
  • Quelqu’un médit d’un(e) collègue? Empressez-vous de faire un commentaire positif sur ce collègue. Cette technique freine la mesquinerie.
  • Quelqu’un fait du commérage? Faites diversion en vous intéressant à ses activités de la fin de semaine, ses enfants, ses centres d’intérêt…
  • Encore du commérage? Dites simplement que le sujet vous met mal à l’aise et que vous ne voulez pas participer à la conversation.

Favoriser un climat de travail sain et harmonieux, c’est payant! Vous gagnerez à vous abstenir de faire du commérage au bureau : il vous restera davantage d’énergie à la fin de la journée!
Marie-Josée Drouin, M.A., CRHA